The Dark Side Of The Moon - Pink Floyd

Pink Floyd
Aller au contenu
THE DARK SIDE OF THE MOON
LA FACE CACHÉE DE LA LUNE
23 MARS 1973
Enregistrement

Studios EMI d'Abbey Road, No 2 & 3 en Juin et Octobre 1972 et Janvier 1973.
Producteur
Pink Floyd
Ingénieur de son

Alan Parsons
Assistant : Peter James
Mixage supervisé par Chris Thomas
Pochette
Hipgnosis
Maison de disque
Harvest, EMI (Royaume Uni)
Harvest/Capitol (États-Unis)
Date de sortie Angleterre
23 Mars 1973
Date de sortie États-Unis
23 Mars 1973
Meilleur classement
2e (Royaume Uni)
1e (États-Unis)
Quel que soit l'opinion que l'on ait à propos du groupe, de ses membres, de l'oeuvre globale ou de chacune prise séparément, The Dark Side Of The Moon, reste l'album ayant marqué, non seulement les années '70, mais encore aujourd'hui. Cet album tourne autour de thèmes très universels, présenté dans l'ordre;  le travail (Breathe / Respire),  la vieillesse (Time / Le Temps), la mort (The Great Gig In The Sky / Le Grand Concert Dans le Ciel), l'argent (Money / Argent), la guerre (Us And Them /  Nous et Eux) et la folie (Brain Damage / Lésion Cérébrale).

Lors de l'enregistrement de l'album les technologies étaient relativement préhistorique si l'on compare à ce que l'on peut faire de nos jours avec l'avènement de l'informatique. Si on considère les bruits que l'on retrouve sur l'album (Bruits d'horloges sur Time, personne qui court sur On The Run) il s'agit d'un tour de force puisqu'il fallait synchronisés les bruitages.

Le groupe jouait depuis Janvier 1972  les titres de l'album, sous l'appellation de Eclipse. Lorsque vient le moment d'en choisir le titre, en 1973, en prévision de sa sortie, le groupe fait face a un dilemme. Un autre groupe, Medicine Head, a sorti sur le marché un album sous le nom de "Dark Side of The Moon" et il songe à utiliser le titre de Eclipse. Compte tenu du peu de vente d'album du groupe Medicine Head et d'une faible notoriétée, le groupe opte pour conserver le titre.

L'association avec Hipgnosis se poursuit, mais les membres du groupe désirent quelques choses de simple, sans montage photographique, et ne veulent pas qu'apparaisse le nom du groupe. Rick Wright va orienter Storm Thorgenson et Audrey Powell en leur disant; "Présentez-nous quelque chose de simple, comme une boîte de chocolat". Audrey Powell mentionnera avoir trouver ce propos un peu insultant, mais d'avoir répondu "OK, on y pensera". L'idée leur vient d'une image tiré d'un livre français de photographie, à l'intérieur duquel il y avait une photo d'un prisme sur une partition avec un rayon de soleil traversant la fenêtre, créant l'effet d'un arc-en-ciel. Thorgenson explique que le design de la pochette repose sur trois éléments: Le premier étant le spectacle lumineux, le second renvoie à un texte qui parle d'ambition et de cupidité, et enfin le troisième, le fait que rick Wright voulait une pochette simple, audacieuse et spectaculaire. Dans son livre il dira; "D'où le prisme, le triangle et les pyramides. Tout se relie, d'une façon ou d'une autre et quelque part."

CE QU'ILS ONT DIT;
"Pour moi, la différence majeure avec cet album c'est que nous l'avons joué sur scène avant de l'enregistrer. Bien sur on ne pourrai pas faire ça de nos jours, on serait trop piraté. Mais quand nous sommes entrés dans le studio, on connaissait déjà tout. Notre jeu était très bon, avec un feeling naturel. Et c'était une sacré bonne pochette. La musique, le concept, la pochette, tout cela allait très bien ensemble. Pour moi c'était la première fois que nous avions de bonnes paroles. Les autres étaient satisfaisantes, ou faites à la va-vite ou tout simplement mauvaises. Sur Dark Side, Roger a décidé qu'il voulait que personne d'autre n'écrive les paroles. "
David Gilmour, Mojo Magazine, mai 1994

"Au début, Dark Side était une séquence de chansons nommée Eclipse. La plupart ont été développée pendant les répétitions des concerts, et on l'a joué sur scène au Rainbow de Londres, on commençait les concert de la tournée américaine de 1972 avec. Le concept a grandi avec les discussions de groupe à propos des pressions de la vie réelle, comme les voyages ou l'argent, mais Roger à ensuite élargi le champs vers une méditation sur les causes de la folie. Le lien entre les sonorités et les voies était très bien fait selon moi et à la fin, nous avons introduit l'usage d'un vieux synthétiseur, le VCS3. Les enregistrement étaient très longs mais pas lourds, cela n'avait rien d'un supplice. Nous travaillions vraiment très bien en tant que groupe, mais ce n'était pas seulement la musique qui en fit un tel succès. EMI et Capitol ont pris des mesures en amérique, pour la première fois, ils ont investi beaucoup d'argent pour nous promouvoir. Et c'est ce qui a tout changé"
Nick Mason, Mojo Magazine, mai 1994

SPEAK TO ME
PARLE-MOI
1.16
Musique: Nick Mason
Rick Wright: Clavier, synthétiseur VCS3,
Nick Mason: Effets sur ruban et édition
Chris Adamson, Gerry Driscoll, Henry McCulloch, Liverpool Bobby, Puddy Watts, Roger The Hat: Mots prononcés et rires
Clare Torry: Voix

Cet instrumental représente l'ouverture de l'album et ne dure qu'environ 1'16 minutes où l'on peut y entendre les effets sonores qui apparaîtront tout au cours de l'album;
Battements de cœur, qui peuvent être entendus aussi à la fin d'Eclipse ;
Horloges, qui apparaissent également sur Time ;
Rires, entendus sur Brain Damage ;
Caisse enregistreuse de Money ;
Hélicoptère aussi présent sur On the Run ;
Chant / cri de Clare Torry, entendus sur The Great Gig in the Sky.
Cet ouverture se fusionne à celle de la première chanson de l'album, Breathe

Cette ouverture se veut un symbole de la naissance, de l'éveil. Le message mentionne que la solitude et l'isolement mène à la démence, la communication permettant de maintenir la santé mentale.

Le titre est du fait que Alan Parsons, qui devait vérifier le niveau sonore des invités du studio qui répondait à des questions écrites sur des cartes, une idée de Roger Waters, leur disait "Speak to me ".

En plus des effets sonores on peut y entendre ce qui suit;

Chris Adamson-Organisateur de   tournée
"J'ai été fou pendant des putains d'années, véritablement des années.
J'ai été au dessus du précipice pendant très longtemps, me tuant à la tâche pour Roger"
“ I've been mad for fucking years, absolutely years.
I've been over the edge for yonks, been working me burns off for Roger"
Jerry Driscoll-Concierge de Abbey Road Studio
“ I've   always been mad, I know I've been mad, like the most of us have.
Very hard to explain why you're mad, even if you're not mad. ”
"J'ai toujours été fou, je sais que j'ai été fou, comme la plupart d'entre nous, sommes
Très difficile d'expliquer pourquoi tu es fou, même si tu le n'es pas."
Peter Watt, Directeur de tournée
“ Ah Ah Ah   Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah ”
BREATHE
RESPIRE
2.44
Paroles: Roger Waters
Musiques: Roger Waters, David Gilmour, Rick Wright
Roger Waters: Guitare basse Fender
David Gilmour: Voix, guitare
Rick Wright: Orgue Hammond
Nick Mason: Batterie

Cette chanson a été écrite à l'origine pour l'album Music From The Body par Roger Waters et Ron Geesin. Elle serait un symbole de la naissance, un adulte s'adressant à un enfant en lui prodiguant des conseils.
Breathe, breathe in the air
Don't be afraid to care
Leave but don't leave me
Look around, choose your own ground
            
For long you live and high you fly
And smiles you'll give and tears you'll cry
And all you touch and all you see
Is all your life will ever be
            
Run rabbit run
Dig that hole, forget the sun
And when at last the work is done
Don't sit down it's time to dig another one
            
For long you live and high you fly
But only if you ride the tide
And balanced on the biggest wave
You race towards an early grave
            
Ticking away the moments that make up a dull day
You fritter and waste the hours in an off hand way
Kicking around on a piece of ground in your home town
Waiting for someone or something to show you the way
            
Tired of lying in the sunshine, staying home to watch the rain

You are young and life is long and there is time to kill today

And then one day you find, ten years have got behind you
No one told you when to run, you missed the starting gun
            

And you run and you run to catch up with the sun
But it's sinking
            
And racing around to come up behind you again
The sun is the same in a relative way, but you're older
Shorter of breath and one day closer to death
            
Every year is getting shorter, never seem to find the time

Plans that either come to nought
Or half a page of scribbled lines
Hanging on in quiet desperation is the English way
            
The time is gone the song is over
Thought I'd something more to say
Respire, respire de de l'air
N'aie pas peur de t'en faire
Part, mais ne me quitte pas
Regarde autour et choisis ta terre
            
Aussi vieux tu vivras et haut tu voleras
Et les sourires que tu donneras et les larmes que tu crieras
Et tout ce que tu touches et tous ce que tu vois
C'est tout ce que sera ta vie
            
Court lapin court.
Creuse ce trou, ignore le soleil.
Et quand enfin le travail sera fait
Ne t'assoie pas c'est le temps d'en creuser un autre
            
Aussi vieux tu vivras et haut tu voleras
Mais seulement si tu suis le courant
Et en équilibre sur la plus grosse vague
Tu cours vers une fin prématurée
            
S'écoulant les moments réconcilient les jours ennuyeux
Tu gaspilles et perd les heures de façon désinvolte
Traînant sur une parcelle de terre dans ta ville natale
Attendant que quelqu'un ou quelque chose te montre la voie
            
Fatiguer de mentir au soleil, restant à la maison à regarder la pluie.
Tu es jeune et la vie est longue et voilà qu'il y a du temps à tuer
Et alors un jour tu constates, dix années sont derrière toi
Personne ne t'a dit quand courir, tu as manqué le coup de départ
            
Et tu cours et tu cours à rattraper le soleil
Mais il sombre
            
Et faisant la course autour pour se lever derrière toi encore
Le soleil est le même de manière relative, mais tu es plus vieux
À bout de souffle et un jour plus près de la mort.
            
Chaque année devient plus courte, semblant jamais trouver le temps
Les plans de l'un et l'autre n'aboutiront à rien
Ou moitié de page de lignes gribouillis
S'accrocher à un doux désespoir est une manière Anglaise
            
Le temps est révolu, la chanson est terminée
Je pensais que j'aurais quelque chose de plus à dire
ON THE RUN
EN CAVALE
3.35
Paroles: Roger Waters
Musiques: David Gilmour, Roger Waters
Roger Waters: Synthétiseur VCS3, bourdon basse (Bass Drone)
David Gilmour: Effets de guitare, Synthi-A, Cabinet Leslie
Roger The Hat: Voix
Peter James: Pas, respiration et halètement

Il s'agit d'un instrumental au cours duquel on peut entendre;
- Une voix dans les hauts-parleurs d'un aéroport annonçant le départ d'un vol. Il n'y a aucune certitude quant au fait que l'enregistrement provienne réellement d'un aéroport. Elle pourrait avoir été faite en studio. De plus le texte suivant, n'est pas, quant à lui, une certitude, puisque l'écoute est difficile à comprendre avec exactitude. L'appellation "BA215" ferait référence au vol 215 de la British Airways, mais pourrait aussi être "BEA215" pour British European Airways, qui à l'époque existait , alors que la British Airways quant à elle n'aurait été créé qu'en Septembre 1974, plus d'un an après la sortie de l'album.

- Enfin l'on entend le directeur de tournée, Roger "The Hat" Manifold s'exprimant.

Cette suite d'effets sonores traduit de façon explicite la vie trépidante des membres du groupe, mais aussi la crainte des voyages en avion. À l'origine cette chanson s'intitulait The Travel Sequence, lorsqu’elle était joué en spectacle, avant la sortie de l'album.



Annonce dans un aéroport
"... hand-baggage, your passports ready and
follow the green line to customs
and then to immigration."
"BA215 to Rome, Prato, Naples. "
"May I have your attention please, customs
will be receiving passengers for flight 215 to
Rome, Prato, Naples..."
" ...bagages à main, vos passeports prêts et
suivez la ligne verte jusqu'à la douane
puis au service de l'immigration.
" B.A.215 pour Rome, Prato, Naples."
" Puis-je avoir votre attention s'il vous plaît, le service des douanes
va recevoir les passagers du vol 215 pour
Rome, Prato, Naples... "
 Roger «The Hat» Manifold, Directeur de tournée. Il répond à la question "Avez-vous peur de la mort ?"
"Live for today, Gone tomorrow, That's me,
ha ha ha ha ha ha ha ha !"
" ...ha ha ha ha ha ha ha ha ha   ha... "
"Vivre pour aujourd'hui, partir demain, c'est moi,
ha ha ha ha ha ha ha ha !"
"...ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha..."
TIME/ BREATHE (REPRISE)
LE TEMPS / RESPIRE (REPRISE)
7.04
Paroles: Roger Waters
Musiques: Nick Mason, Roger Waters, Rick Wright, David Gilmour
Roger Waters: Guitare basse
David Gilmour: Voix, guitare, Synthi-A
Rick Wright: Voix, piano Fender Rhodes, orgue Hammond, Synthi-A
Nick Mason: Batterie, Roto-toms
Alan Parsons: multi-tracked antique clocks
Doris Troy, Leslie Duncan, Liza Strike, Barry St. John: background vocals

Je me rappelle qu'étant jeune, nous disions que les sons d'horloges et les déclenchements de sonneries d'alarmes, incluaient celui du "Big Ben" de Londres. Évidemment il ne s'y retrouve pas. Chacun des sons a été enregistrés séparément puis mis sur bande.

Les sonneries, dans les faits, sont une métaphore, sonnant le réveil de l'esprit. Waters évoque la course inexorable du temps qui passe, et la perception que l'on en a à travers les différents âges de la vie, et de l'urgence de prendre son destin en main.

La chanson se termine avec la reprise de Breathe, comme un éternel recommencement du monde.


Ticking away the moments that make up a dull day
You fritter and waste the hours in an off hand way
Kicking around on a piece of ground in your home town
Waiting for someone or something to show you the way
            
Tired of lying in the sunshine, staying home to watch the rain

You are young and life is long and there is time to kill today

And then one day you find, ten years have got behind you
No one told you when to run, you missed the starting gun
            

And you run and you run to catch up with the sun
But it's sinking
            
And racing around to come up behind you again
The sun is the same in a relative way, but you're older
Shorter of breath and one day closer to death
            
Every year is getting shorter, never seem to find the time

Plans that either come to nought
Or half a page of scribbled lines
Hanging on in quiet desperation is the English way
            
The time is gone the song is over
Thought I'd something more to say
S'écoulant les moments réconcilient les jours ennuyeux
Tu gaspilles et perd les heures de façon désinvolte
Traînant sur une parcelle de terre dans ta ville natale
Attendant que quelqu'un ou quelque chose te montre la voie
            
Fatiguer de mentir au soleil, restant à la maison à regarder la pluie.
Tu es jeune et la vie est longue et voilà qu'il y a du temps à tuer
Et alors un jour tu constates, que dix années sont derrière toi
Personne ne t'a dit quand courir, tu as manqué le coup de départ
            
Et tu cours et tu cours à rattraper le soleil
Mais il sombre
            
Et faisant la course autour pour se lever derrière toi encore
Le soleil est le même de manière relative, mais tu es plus vieux
À bout de souffle et un jour plus près de la mort.
            
Chaque année devient plus courte, semblant jamais trouver le temps
Les plans de l'un et l'autre n'aboutiront à rien
Ou moitié de page de lignes gribouillis
S'accrocher à un doux désespoir est une manière Anglaise
            
Le temps est révolu, la chanson est terminée
Je pensais que j'aurais quelque chose de plus à dire
BREATHE (REPRISE)
Home, home again
I like to be here when I can
When I come home cold and tired
It's good to warm my bones beside the fire
Far away across the fields
The tolling of an iron bell
Calls the faithful to their knees
To hear the softly spoken magic spells
RESPIRE (REPRISE)
Chez soi, chez soi à nouveau
J'aime être ici quand je le peux
Quand je rentre chez moi transi et fatigué
Il est bon de réchauffer mes os auprès du feu
Au loin, de l'autre côté des champs
Le glas d'une cloche de fer
Appellent les fidèles à s'agenouiller
Pour écouter le doux murmure des sortilèges
THE GREAT GIG IN THE SKY
LE GRAND CONCERT DANS LE CIEL
4.47
Musique: Rick Wright
Roger Waters: Guitare basse
David Gilmour: Guitare Stratocaster
Rick Wright: Piano Steinway, Orgue Hammond
Nick Mason: Batterie
Clare Torry: Improvisation vocale
Roger The Hat: Voix
Femme inconnue: Section parlée

Les membres du groupe demande à Clare Torry d'improviser un chant en pensant à la mort. Au sortir de l'enregistrement, elle s'excuse auprès des membres du groupe, qui eux sont impressionnés de sa prestation faite en une seule prise, qui sera celle de l'album.

Elle réflète la phobie qu'à Rick Wright pour les vols en avion. Originalement elle s'intitulait The Mortality Sequence, et avait pour but de montrer que les religions ne portaient pas un message optimiste, mais qu'elles pouvaient conduire à l'aliénation. L'idée a été abandonnée puisque le groupe ne désirait pas s'attirer les foudre du public Américain, attachée aux valeurs chrétiennes.

"And I am not frightened of dying.
Any time will do, I don't mind."
            
"Why should I be frightened of dying?
See no reason for it,
You've gotta go sometine."
"Et je ne suis pas effrayé par la mort.
Qu'elle vienne n'importe quand, je m'en fous."
            
"Pourquoi devrais-je avoir peur de la mort?
Je n'vois pas pourquoi,
Un jour ou l'autre il faut bien partir."
Jerry Driscoll
" I never said I was frightened of dying."
"Je n'ai jamais dit que j'étais effrayé par la mort."
Patricia Watts (Épouse de Peter  Watts)
 
MONEY
L'ARGENT
6.22
Paroles: Roger Waters
Musique: Roger Waters
Roger Waters: Guitare basse Fender, effets sur ruban
David Gilmour: Voix principale, guitare, effets sur ruban
Rick Wright: wah-wah avec piano Fender Rhodes
Nick Mason: Batterie, effets sur ruban
Dick Parry: Saxophone

Enrésume, cette chanson dénonce le pouvoir incontrôlé de l'argent, le cynisme de ceux qui en possèdent, un système capitalisme dans tout ce qu'il a d'injuste et de révoltant. Et pourtant cet album fait entrer Pink Floyd dans un cercle de riches.



Money, get away
Get a good job with more pay and you're O.K.
Money, it's a gas
Grab that cash with both hands and make a stash
New car, caviar, four star daydream
Think I´ll buy me a football team
         
Money, get back
I'm all right Jack, keep your hands off my stack.
Money, it's a hit
Don't give me that do goody good bullshit
I'm in the hi-fidelity first class travelling set

And I think I need a lear jet
         
Money, it's a crime
Share it fairly, but don't take a slice of my pie

Money, so they say
Is the root of all evil today
But if you ask for a rise, it's no   surprise

That they're giving none away
         
"Ha Ha! I was in the   right!"
Peter Watts
"Yes, absolutely in the   right!"
Chris Adamson (Roadie)
"I certainly was in the right!"
Jerry Driscoll (Concierge à Abbey   Road Stodio)
"Yes definitely I'm right.
That geezer's cruising for a bruising!"
Patricia Watts
"Why does anyone do anything?"
"Yeah!"
"Why does anyone do anything?"
Jerry Driscoll
"I don't know, I was really   drunk at the time."
Henry McCulloch (Guitariste pour The   Wings-Paul Mc Cartney)
"I was just telling him, he couldn't get into number two.

He was asking why he couldn't come up on freely
After I yelling and screaming
And telling him why he wasn't coming up on freely
It came to a heavy blow, which sorted the matter out. "
Chris Adamson
"Yeah!"
Inconnu
"I don't know, I was really drunk at the time. "
Argent, va t-en
Trouve un bon travail plus payant et tu seras bien
L'argent, c'est marrant.
Prends cet argent à deux mains et planque-le
Nouvelle voiture, caviar, journée de rêve quatre étoiles
Imaginez, je pourrais bien m'acheter un club de foot
            
Argent, Revient
Je vais bien Jack, garde tes mains à distance de ma pile
L'argent, c'est le succès
Ne me donne pas cela pour faire ces conneries de bon chic
Je suis en mode haute fidélité voyageant en service première classe
Et je pense avoir besoin d'un jet privé
            
L'argent, c'est un crime
Partage le équitablement mais ne prend pas une pointe de ma tarte
L'argent, à ce qu'on dit
Est la racine de tous les maux d'aujourd'hui
Mais si tu questionnes pour une augmentation, il n'est pas étonnant
Qu'ils soient partant d'aucune générosité
            
"Ha! Ha! J'avais raison! "
            
"Oui, absolument dans le vrai!"
            
"J'étais certainement dans le vrai!"
            
"Oui définitivement dans le vrai
Ce vieux schnock maraudait pour porter un coup!"
            
"Pourquoi chacun fait-il n'importe quoi?"
"Ouais!"
"Pourquoi chacun fait-il n'importe quoi?"
            
"Je ne sais pas, j'étais vraiment ivre à ce moment-là"
            

"Je lui disais justement qu'il ne pouvait pas monter dans le numéro deux
Il a demandé pourquoi il ne pouvait pas monter gratuitement
Après que j'ai hurler et crier
Et lui ait dit pourquoi il ne pouvait pas entrer gratuitement
Elle est revenu à grand coup, en quelque sorte réglé la question

"Ouais!"
            
"Je ne sais pas, j'étais vraiment ivre à ce moment-là"
US AND THEM
NOUS ET EUX
7.50
Paroles: Roger Waters
Musique: Roger Waters, Rick Wright
Roger Waters: Guitare basse Fender, voix d'arrière champ
David Gilmour: Voix principale, guitare
Rick Wright: Piano Steinway, orgue Hammond, voix d'arrière champ
Nick Mason: Batterie
Dick Parry: Saxophone
Doris Troy, Leslie Duncan, Liza Strike, Barry St. John: Choeur d'arrière champ
Roger "The Hat" Manifold: Mots parlées

Ce morceau a été conçu à l'origine par Rick Wright dans le cadre du film de Michelangelo Antonioni, Zabiskie Point. Jouant au piano pendant la projection d'une portion du film, les membres du groupe aimait ce qu'il entendait mais pas le réalisateur qui comparait la musique à celle d'une église. Le morceau est alors nommé The Violent Sequnce (La Séquence Violente) et ne fût pas retenu. Lors de l'enregistrement de l'album, Roger Waters y ajoutera les paroles, sur la question de savoir si la race humaine, est capable d'être humaine. Le premier couplet, c'est le départ pour la guerre, avec en toile de fond la difficulté de communiquer sur la ligne de front. Ils se battent malgré eux sous les ordre de la hiérarchie, qui obéit elle même au gouvernement. Ce couplet parle des petits, les sans grade, ceux qui subissent, victime de comportement destructeur, de simples pions.

Au deuxième couplet, Waters aborde les libertés civiles, le racisme et les préjugés raciaux. Le troisième couplet évoque un vagabond à côté de qui l'on passe, et que personne n'aide.

La section centrale est la réponse de Roger Manifold, à la question de Waters; "Quand as-tu frappé quelqu'un pour la dernière fois?".

Us and them
And after all we're only ordinary men
Me and you
God only knows it's not what we would choose to do
            
Forward he cried from the rear
And the front rank died
The General sat, and the lines on the map
Moved from side to side
            
Black and blue
And who knows which is which and who is who
Up and down
And in the end it's only round and round
And round
            
Haven't you heard it's a battle of words
The poster bearer cried
Listen son, said the man with the gun
There's room for you inside
Nous et Eux
Et après tout on n'est des hommes ordinaires
Moi et Toi
Dieu seul sait que ce n'est pas ce que nous choisirions de faire
            
Avance, criait-il de derrière
Et les troupes du front sont mortes
Le Général s'est assis et les lignes sur la carte
Se sont mises à trembler
            
Noir et Bleu
Et qui sait lequel est lequel et qui est qui?
En Haut et En Bas
Et en toute fin c'est seulement tourner en rond
Et Tourner en rond
            
N'as-tu pas entendu dire que c'est une bataille de mots
Le porte-drapeau criait
"Ecoute fils", a dit l'homme au pistolet
"Il y a de la place pour toi là-dedans"
Roger « The Hat » Manifold
"I   mean, they're gonna kill ya.
So like if you give'em a quick short, sharp, shock, they won't do it again.
Dig it ? I mean he got off lightly
'Cause I would've given him a trashing.
I mean I only hit him once!
It was only a difference of right and wrong in it
I mean goodmanners don't cost nothing, do they, eh?"
            
Down and out
It can't be helped but there's a lot of it about
With, without
And who'll deny it's what the fighting's all about
            
Out of the way, it's a busy day
I've got things on my mind
For want of the price of tea and a slice
The old man died
"Après tout ils vont te tuer.
Alors si tu leurs donnes un rapide coup, vif, un choc, ils ne le referont plus
Pigé? Après tout il s'en sort bien
Parce que je lui aurais donné une de ces dérouillées
Après tout Je ne l'ai frappé qu'un fois!
C'était seulement la différence du bien et du mal en lui
Après tout les bonnes manières ne coûte rien, pas vrai, Hein?"
            
Déprimé et Éliminé
Il ne peut être aidé mais il y en a beaucoup à propos
Avec ou Sans
Et qui niera que c'est le combat tout autour?
            
Perdu, c'est une journée occupée
J'ai des des idées dans ma tête
Faute de prix pour le thé et une tranche
Le vieillard est mort.
ANY COLOUR YOU LIKE
LA COULEUR DE TON CHOIX
3.25
Musique: David Gilmour, Nick Mason, Rick Wright
Roger Waters: Guitare basse Fender
David Gilmour: Guitare, bruits vocaux
Rick Wright: Orgue Hammond, Synthi-A
Nick Mason: Batterie

Instrumental

Cet instrumental est essentiellement un dialogue entre la guitare électrique et le synthétiseur. Le titre provient des réponses de Chris Adamson (Roadie), qui répondait systématiquement, lorsqu'on lui demandait une guitare; "Choisis la couleur que tu veux, elles sont toutes bleues". Roger Waters, mentionnera que cette chanson  était associé à un souvenir d'un vendeur ambulant qu'il croisait souvent dans sa jeunesse à Cambridge et qui, malgré le choix restreint des articles qu'il proposait, lançait toujours : "dans le couleur que vous voulez", même si cette couleur n'existe pas; "Dans ce sens et de la façon métaphorique, Any Color You Like, est une chanson intéressant, parce qu'elle propose un choix qui n'existe pas", dira Waters.

BRAIN DAMAGE
LESION CEREBRALE
3.50
Paroles & musique: Roger Waters
Roger Waters: Voix principale, harmonies vocales double-tracked, guitare basse
David Gilmour: Traitement de guitare, guitare slide lap steel
Rick Wright: Orgue Hammond, Synthétiseur VCS3
Nick Mason: Batterie, percussions
Doris Troy, Leslie Duncan, Liza Strike, Barry St. John: Chœur d'arrière champ
Roger "The Hat" Manifold: Mots parlées et rires

Cette composition semble être un clin d’œil à l'univers tourmenté de Syd Barrett. Lorsqu'elle est écrite et composé, par Roger Waters, c'était à la toute fin de l'enregistrement de Meddle. Waters l'a baptisée "The Dark Side Of The Moon"
The lunatic is on the grass
The lunatic is on the grass
Remembering games and daisy chains and laughs
Got to keep the loonies on the path
The lunatic is in the hall
The lunatics are in my hall
The paper holds their folded faces to the floor
And every day the paper boy brings more
            
And if the dam breaks open many years too soon
And if there is no room upon the hill
And if your head explodes with dark forebodings too
I'll see you on the Dark Side Of The Moon
            
The lunatic is in my head
The lunatic is in my head
You raise the blade, you make the change
You re-arrange me 'til I'm sane
You lock the door
And throw away the key
There's someone in my head but it's not me.
    
And if the clouds bursts, thunder in your ear
You shout and no one seems to hear
And if the band you're in starts playing different tunes
I'll see you on the Dark Side Of The Moon.
Le cinglé est sur l'herbe
Le cinglé est sur l'herbe
Se souvenant des jeux, des guirlandes de pâquerettes et des rires
Faut garder les timbrés sur la route
Le cinglé est dans la salle
Les cinglés sont dans ma salle
Le journal gardait leurs visages pliés au plancher
Et chaque jour le livreur de journaux en apporte davantage.
            
Et si le barrage se rupture des années trop tôt
Et s'il n'y a plus de place sur la colline
Et si ta tête éclate avec trop de mauvais pressentiments
Je te retrouverai sur la face cachée de la Lune
            
Le cinglé est dans ma tête
Le cinglé est dans ma tête
Tu soulèves la lame, tu fais la différence
Tu me ré-arrange jusqu’à ce que je sois sain
Tu verrouilles la porte
Et jettes la clef
Il y a quelqu'un dans ma tête mais ce n'est pas moi
            
Et si les nuages éclatent, la foudre dans tes oreilles
Tu cries et personne ne semble t'entendre
Et si le groupe que tu as se met à jouer différentes mélodies
Je te retrouverai sur la face cachée de la Lune.
Peter Watts
"I can't think of anything to say, I mean it's...
Hahahahaha"
"I think it's marvelous
Hahaha!"
"Je ne peux penser dire quelque chose, après tout c'est...
Hahahahaha"
"Je pense que c'est merveilleux!
Ha ha ha!"
ECLIPSE
2.01
Paroles & musique: Roger Waters
Roger Waters: Voix principale, guitare basse
David Gilmour: Guitare, voix d'arrière champ
Richard Wright: Orgue Hammond, voix d'arrière champ
Nick Mason: Batterie, effets sur ruban, voix d'arrière champ
Doris Troy, Leslie Duncan, Liza Strike, Barry St. John: Chœur d'arrière champ
Gerry Driscoll: Section parlée à la fin

La chanson se termine comme à commencé l'album avec Speak To Me, à savoir des battements de cœur. Roger Waters mentionnera; "J'avais l'impression que l'ensemble avait besoin d'une fin. Curieusement elle me rattache à mon adolescence, aux rêves de jeunesse. Les paroles reviennent sur ce que j'essayais  de dénoncer au début. Elle se veut une invocation qui concentrent en 2 minutes tous les sentiments, toutes les actions d'une vie entière.
All that you touch
And all that you see
All that you taste
All that you feel
And all that you love
And all that you hate
All you distrust
All you save
And all that you give
And all that you deal
And all that you buy
Beg borrow or steal
And all you create
And all you destroy
And all that you do
And all that you say
And all that you eat
And everyone you meet
And all that you slight
And everyone you fight
And all that is now
And all that is gone
And all that's to come
And everything under the sun is in tune
But the sun is eclipsed by the moon
Tout ce que tu touches
Et tout ce que tu vois
Tout ce que tu goûtes
Tout ce que tu ressens
Et tout ce que tu aimes
Et tout ce que tu hais
Tout ce dont tu te méfies
Tout ce que tu préserves
Et tout ce que tu donnes
Et tout ce que tu vends
Et tout ce que tu achètes
Mendie, emprunte ou vole
Et tout ce que tu crées
Et tout ce que tu fais
Et tout ce que tu dis
Et tout ce que tu détruis
Et tout ce que tu manges
Et tous ceux que tu rencontres
Et tous ceux que tu offenses
Et tous ceux que tu combats
Et tout ça c'est maintenant
Et tout ça c'est du passé
Et tout ça c'est à venir
Et tout sous le soleil est une mélodie
Mais le soleil est éclipsé par la lune
Gerry Driscoll
"There   is no dark side of the moon really.
Matter of   fact it's all dark.”
"Il n'y a pas de face cachée à la lune à proprement parler.
En fait elle est toute noire"
Retourner au contenu