The Division Bell - Pink Floyd

Pink Floyd
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THE DIVISION BELL
L'APPEL AU VOTE - L'HEURE DU VERDICT
30 MARS 1994
Enregistrement
Astoria recording Studios, Brittania Row Studios, Abbey Road, Metropolis studios,  The Creek, de Février à Décembre 1993
Producteur
David Gilmour, Bob Ezrin
Mixage
David Gilmour, Chris Thomas
Ingénieur de son
Andrew Jackson
Pochette
Storm Thorgerson
Maison de disque
EMI (Royaume Uni)
Columbia (États-Unis)
Date de sortie Angleterre
30 Mars 1994
Date de sortie États-Unis
5 Avril 1994
Meilleur classement
1e (Royaume Uni)
1e (États-Unis)
CLUSTER ONE
PREMIER RECUEIL
5.58
Musique: Rick Wright, David Gilmour
David Gilmour: Guitare Stratocaster, Clavier, programmation
Rick Wright: Piano, boucle de promotion, programmation, orgue Hammond
Nick Mason: Batterie acoustique
Bob Ezrin: Clavier, percussions

Il s'agit de la première composition conjointe Gilmour - Wright, depuis 1972 (Obscure By Clouds)

Instrumental

WHAT DO YOU WANT FROM ME?
QU'ATTENDS TU DE MOI?
4.21
Musique: David Gilmour, Rick Wright
Paroles: David Gilmour, Polly Samson
David Gilmour: Voix principale, guitare électrique, guitare basse
Rick Wright: Piano digital Rhodes, clavier, harmonie vocale
Nick Mason: Essaie de batterie, Batterie acoustique
Bob Ezrin: Clavier, percussions
Sam Brown, Durga McBroom, Carol Kenyon, Jackie Sheridan, Rebecca Leigh-White: Voix d'arrière champ

Les paroles ont été écrites par Polly Samson, et réfère à une période ou il y avait un manque de communication, entre celle-ci et Gilmour. C'est une chanson sur les relations compliquées entre les couples.



As you look around this room tonight
Settle in your seat and dim the lights
Do you want my blood, do you want my tears?
What do you want?
What do you want from me?
Should I sing until I can't sing any more?
Play these strings until my fingers are raw?
You're so hard to please
What do you want from me?

Do you think that I know something you don't know?

What do you want from me?
If I don't promise you the answers would you go?
What do you want from me?
Should I stand out in the rain?
Do you want me to make a daisy chain for you?

I'm not the one you need
What do you want from me?

You can have anything you want
You can drift, you can dream, even walk on water
Anything you want

You can own everything you see
Sell your soul for complete control
Is that really what you need?

You can lose yourself this night
See inside there is nothing to hide
Turn and face the light

What do you want from me?

Alors que tu regardais autour de cette pièce ce soir
Installé dans ton siège et les lumières tamisées
Veux-tu mon sang, veux-tu mes larmes?
Que veux-tu?
Que veux-tu de moi?
Devrais-je chanter jusqu'à ce que je n'ai plus de voix?
Gratter ces cordes jusqu'à m'ensanglanter les doigts?
Tu es difficile à satisfaire
Que veux-tu de moi?

Penses-tu que je connaisse quelque chose que tu ne connaisse pas?
Que veux-tu de moi?
Si je ne te promets pas les réponse partiras-tu?
Que veux-tu de moi?
Devrais-je tenir sous la pluie?
Veux-tu de moi pour faire un collier de pâquerettes pour toi?

Je ne suis pas celui qu'il te faut
Que veux-tu de moi?

Tu peux obtenir tout ce que tu veux
Tu peux dériver, tu peux rêver, même marcher sur l'eau
Tout ce que tu veux

Tu peux posséder tout ce que tu vois
Vendre ton âme pour un contrôle complet
Est-ce vraiment ce que tu veux?

Tu peux te perdre cette nuit
Voir à l'intérieur s'il n'y a rien à cacher
Tourne-toi et fait face à la lumière

Que veux-tu de moi?

POLES APART
AUX ANTIPODES L'UN DE L'AUTRE
7.04
Musique: David Gilmour
Paroles: David Gilmour, Polly Samson, Laird-Clowes
David Gilmour: Voix principale, guitare acoustique, guitare électrique, guitare lap steel
Rick Wright: Orgue Hammond
Nick Mason: Batterie acoustique, effets sonores
Guy Pratt: guitare basse
Bob Ezrin: Clavier, percussions
Sam Brown, Durga McBroom, Carol Kenyon, Jackie Sheridan, Rebecca Leigh-White: Voix d'arrière champ

Le premier couplet parle de Syd Barrett, le souvenir  d'une époque bénie, alors que le second parle de Roger Waters, traumatisme d'une séparation, d'une rupture.
Did you know, it was all going to go so wrong for you?
And did you see it was all going to be so right for me?
Why did we tell you then
You were always the golden boy then
And that you'd never lose that light in your eyes

Hey you, did you ever realise what you'd become?
And did you see that it wasn't only me you were running from?
Did you know all the time but it never bothered you anyway?

Leading the blind while I stared out the steel in your eyes

The rain fell slow, down on all the roofs of uncertainty
I thought of you and the years and all the sadness fell away from me
And did you know?
I never thought that you'd lose that light in your eyes

Savais-tu que tout çà allait si mal pour toi?
Et as-tu vu que tout çà allait si bien pour moi?
Pourquoi t'a t'on dit que
Tu as toujours été le jeune prodige
Et que tu ne perdrais jamais cette lumière dans tes yeux

Eh toi, n'as-tu jamais réalisé ce que tu deviendrais?
Et as-tu vu que ce n'était pas seulement moi que tu fuyais?
L'as-tu toujours su mais sans jamais t'en inquiéter de toute façon?
Guidant l'aveugle pendant que je fixais l'acier dans tes yeux

La pluie tombait lentement sur tour les toits de l'incertitude
Je pensais à toi et les années, et la tristesse est tombé loin de moi
Et savais-tu?
Je n'ai jamais pensé que tu perdrais cette lumière dans tes yeux
MAROONED
ABANDONNER
5.28
Musique: Rick Wright, David Gilmour
David Gilmour: Clavier, guitare électrique, guitare basse
Rick Wright: Essaie de clavier, piano, orgue Hammond
Nick Mason: batterie acoustique
Bob Ezrin: Clavier, persussions additionnelles
Sam Brown, Durga McBroom, Carol Kenyon, Jackie Sheridan: Voix d'arrière champ

Le titre de travail de cet instrumental était Cosmic 13. Ce titre pourrait faire référence à la mission Apollo 13, de sorte que les titres peuvent référer à l'abandon, le naufrage, l'isolement, tel que le furent les astronautes de cette mission. David Gilmour dira pour sa part; "On l'a appelé "The Whale Piece" (morceaux de baleine) pendant très longtemps. Et puis, quand on a commencé à chercher des titres, Maroon, la couleur, est venue sur le tapis. Puis Maroon est devenu Marroned, et comme çà collait parfaitement au morceau, c'est resté. Çà n'a pas de signification particulière, c'est juste un titre qui allait bien".

Instrumental

A GREAT DAY FOR FREEDOM
UN GRAND JOUR POUR LA LIBERTÉ
4.18
Musique: David Gilmour
Paroles: David Gilmour, Polly Samson
David Gilmour: Voix principale, guitare électrique
Rick Wright: Piano, orgue Hammond, harmonie vocale
Nick Mason: Batterie acoustique
Guy Pratt: Guitare basse
Bob Ezrin: Clavier, percussions
Tim Renwick: Guitare additionnelle
Jon Carin: Programmation, Clavier additionnel
Gary Wallis: Percussions acoustiques, programmation des percussions
Sam Brown, Durga McBroom, Carol Kenyon, Jackie Sheridan, Rebecca Leigh-White: Voix d'arrière champ
Michael Kamen: Arrangement orchestraux

Cette chanson porte un regard sur l'un des événements des plus marquants post-seconde guerre mondiale, la chute du mur de Berlin, en Novembre 1989. David Gilmour dira ce celle-ci; "Il y a eu un merveilleux moment d'optimisme quand le mur est tombé, avec l'émancipation de l'Europe de l'Est vis-à-vis du système totalitaire soviétique. Mais ce qu'ils ont maintenant ne semble pas tellement mieux. Je suis à nouveau très pessimiste au sujet de tout çà", faisant allusion aux conflits qui ensanglantent l'ex-Yougoslavie et les Balkans.

On the day the wall came down
They threw the locks onto the ground
And with glasses high we raised a cry for freedom had arrived


On the day the wall came down
The Ship of Fools had finally run aground
Promises lit up the night like paper doves in flight

I dreamed you had left my side
No warmth, not even pride remained
And even though you needed me
It was clear that I could not do a thing for you

Now life devalues day by day
As friends and neighbours turn away
And there's a change that, even with regret, cannot be undone


Now frontiers shift like desert sands

While nations wash their bloodied hands
Of loyalty, of history, in shades of grey

I woke to the sound of drums
The music played, the morning sun streamed in
I turned and I looked at you
And all but the bitter residue slipped away, slipped away

Le jour où le mur est tombé
Ils ont jeté les serrures sur le sol
Et avec un verre bien haut nous avons soulevé un cri pour cette liberté qui venait d'arriver

Le jour où le mur est tombé
La Nef des Fous s'est finalement échouée
L'espoir éclaira la nuit tel des colombes de papier en plein vol

J'ai rêvé que tu n'étais plus à mes côtés
Aucune chaleur ni même la fierté ne subsistaient
Et même si tu avais besoin de moi
Il était clair que je ne pouvais pas faire grand chose pour toi

Maintenant, la vie dévalue de jour en jour
Des amis et voisins se détournent
Et il y a un changement qui, même avec regret, ne peut être défait

Maintenant, les frontières sont mouvantes comme le sable des déserts
Tandis que les nations lavent leurs mains ensanglantées
De la loyauté, de l'histoire, en nuances de gris

Je me suis réveillé au son des tambours
La musique jouait, le soleil du matin entrait
Je me suis retourné et je t'ai regardé
Et tout sauf le résidu d'amertume s'éloignait doucement, s'éloignait doucement

WEARING THE INSIDE OUT
FATIGUANT LE SANS DESSUS DESSOUS
6.48
Musique: Rick Wright
Paroles: Anthony Moore
David Gilmour: Guitare électrique, guitare lap steel
Rick Wright: Voix principale, piano, synthétiseur, orgue Hammond
Nick Mason: Batterie acoustique, programmation de batterie
Guy Pratt: Guitare basse
Bob Ezrin: Clavier, percussions
Gary Wallis: Percussions acoustiques, programmation des percussions
Dick Parry: Saxophone ténor
Sam Brown, Durga McBroom, Carol Kenyon, Jackie Sheridan, Rebecca Leigh-White: Voix d'arrière champ

Le tire de travail était, Eurika, Eureka. Cette pièce a été entièrement composée par Rick Wright. Les paroles sont de Anthony Moore. Elle parle du parcours sinueux d'une personne dépressive, à travers son propre regard, celui de ses amis.

From morning to night I stayed out of sight
Didn't recognise I'd become
No more than alive I'd barely survive
In a word, overrun

Won't hear a sound
From my mouth
I've spent too long
On the inside out
My skin is cold
To the human touch
This bleeding heart's
Not beating much

Du matin au soir je restais hors de vue
Ne reconnaissant plus ce que j'étais devenu
À peine vivant, je peinais à survivre
En un mot, dépassé

N'entendant plus de son
De ma bouche
J'ai passé trop de temps
Dans le sans dessus dessous
Ma peau est froide
Pour le contact humain
Ce cœur saignant
Ne bat guère plus

Chœurs
He's curled into the corner
But still the screen is flickering
With an endless stream of garbage to curse the place
In a sea of random images
The self-destructing animal
Waiting for the waves to break

Il est acculé dans le coin
Mais l'écran est toujours scintillante
Avec un flot ininterrompu d'ordures à maudire cette place
Dans une mer d'images aléatoires
L'animal auto-destructeur
Attendant que les vagues s'estompent

I murmured a vow of silence and now
I don't even hear when I think aloud
Extinguished by light I turn on the night
Wear its darkness with an empty smile

I'm creeping back to life
My nervous system all awry
I'm wearing the inside out

Look at him now
He's paler somehow
But he's coming round
He's starting to choke
It's been so long since he spoke
Well he can have the words right from my mouth

And with these words I can see
Clear through the clouds that covered me
Just give it time then speak my name
Now we can hear ourselves again

I'm holding out
For the day
When all the clouds
Have blown away
I'm with you now
Can speak your name
Now we can hear
Ourselves again

Je murmurai un vœu de silence et maintenant
Je n'entends même plus quand je pense tout haut
Éteint par la lumière j'allume la nuit
Portant ses ténèbres avec un sourire vide

Je suis progressivement de retour à la vie
Mon système nerveux tout de travers
Je suis fatiguer du sans dessus dessous

Regarde-le maintenant
Il est plus blême en quelque sorte
Mais il est revenu à lui
Il commence à s'étouffer
Il y a si longtemps depuis qu'il a parlé
Et bien il peut lire les mots sur mes lèvres

Et avec ces mots je peux voir
Clair au travers des nuages qui me couvraient
Donne lui juste le temps de prononcer mon nom
Maintenant nous pouvons nous entendre de nouveau

Je tiens le coup
Pour aujourd'hui
Quand tous les nuages
Se sont dissipés
Je suis avec toi maintenant
Je peux prononcer ton nom
Maintenant nous pouvons entendre
Nous à nouveau

Chœurs
He's standing on the threshold
Caught in fiery anger
And hurled into the furnace he'll curse the place
He's torn in all directions
And still the screen is flickering
Waiting for the flames to break

Il est debout sur le seuil
Pris d'une colère ardente
Et jeté dans le fourneau il va maudire cette place
Il est déchiré dans toutes les directions
Et encore l'écran est scintillante
Attendant que les flammes s'estompent

TAKE IT BACK
REPRENDS LE
6.12
Musique: David Gilmour, Bob Ezrin
Paroles: David Gilmour, Polly Samson, Laird-Cloves
David Gilmour: Voix principale, guitare électrique
Rick Wright: Synthétiseur, orgue Hammond
Nick Mason: Batterie acoustique, programmation des batteries
Guy Pratt: Guitare basse
Bob Ezrin: Clavier, percussions
Gary Wallis: Percussions acoustiques, programmation des percussions
Sam Brown, Durga McBroom, Carol Kenyon, Jackie Sheridan, Rebecca Leigh-White: Voix d'arrière champ

Cette chanson parle d'un homme aimant passionnément, au point d'être totalement obsédé. La jalousie, le mensonge et les promesses intenables, finissent par tout détruire. L’héroïne, c'est Mère Nature, qui donne la vie, et qui nourrit les hommes.

Her love rains down on me easy as the breeze
I listen to her breathing
It sounds like the waves on the sea
I was thinking all about her, burning with rage and desire
We were spinning into darkness; the earth was on fire
She could take it back, she might take it back some day

So I spy on her, I lie to her
I make promises I cannot keep
Then I hear her laughter rising, rising from the deep
And I make her prove her love for me
I take all that I can take
And I push her to the limit
To see if she will break

She might take it back, she could take it back some day
Now I have seen the warnings screaming from all sides
It's easy to ignore them and God knows I've tried
All of this temptation, it turned my faith to lies

Until I couldn't see the danger or hear the rising tide

She can take it back, she will take it back some day
She can take it back, she will take it back some day
She will take it back, she will take it back some day

Son amour pleut sur moi aussi facilement que la brise
J'écoute son souffle
On dirait les vagues de l'océan
Je ne pensais qu'à elle, brûlant de rage et de désir
Nous tournions dans les ténèbres; la terre était en feu
Elle pourrait le reprendre, elle devrait le reprendre un jour

Alors je l'espionne, je lui mens
Je lui fais des promesse que je ne peux tenir
Alors j'entends son rire monter, monter des profondeurs
Et je la pousse à prouver son amour pour moi
Je prends tout ce que je peux prendre
Et je la pousse à ses limites
Pour voir si elle cédera

Elle pourrait le reprendre, elle devrait le reprendre un jour
Maintenant j'ai vu les avertissements surgir de tous côtés
Il est facile de les ignorer et Dieu sait que j'ai essayé
Toutes ces tentations ont transformé ma foi en mensonges

Jusqu'à ce que je ne puisse voir le danger ou la marée montante
Elle pourrait le reprendre, elle devrait le reprendre un jour
Elle pourrait le reprendre, elle devrait le reprendre un jour
Elle pourrait le reprendre, elle devrait le reprendre un jour

COMING BACK TO LIFE
RETOUR A LA VIE
6.19
Paroles & musique: David Gilmour
David Gilmour: Voix principale, guitare électrique
Rick Wright: synthétiseur, orgue Hammond
Nick Mason: Batterie acoustique, essaie de batterie
Tim Renwick: Guitare additionnelle
Guy Pratt: Guitare basse
Bob Ezrin: Programmation additionnelle

Cette chanson a été entièrement écrite par David Gilmour, et fait référence à des regrets. Il revient sur le passé, où il reproche à celle qu'il a aimé de ne pas l'avoir aidé quand il le fallait.

Where were you when I was burned and broken?
While the days slipped by from my window watching
Where were you when I was hurt and I was helpless?
Because the things you say and the things you do surround me

While you were hanging yourself on someone else's words

Dying to believe in what you heard
I was staring straight into the shining sun

Lost in thought and lost in time
While the seeds of life and the seeds of change were planted

Outside the rain fell dark and slow
While I pondered on this dangerous but irresistible pastime

I took a heavenly ride through our silence
I knew the moment had arrived
For killing the past and coming back to life

I took a heavenly ride through our silence
I knew the waiting had begun
And headed straight into the shining sun

Où étais-tu quand j'étais brûlé et brisé?
Quand je regardais les jours défiler par ma fenêtre
Où étais-tu quand j'étais blessé et que j'étais démuni?
Parce que les choses que tu dis et les choses que tu fais autour de moi
Pendant que tu te étais toi même suspendu aux paroles d'un autre
Te tuant à croire en ce que tu entendais
Je fixais droit dans le soleil brillant

Perdu dans mes pensées et perdu dans le temps
Alors que les graines de la vie et les graines du changement ont été plantés
Dehors, la pluie tombait sombre et lentement
Alors que je méditais sur ce dangereux mais irrésistible passe-temps
J'ai pris une promenade céleste à travers notre silence
Je savais que le temps était venu
Pour tuer le passé et de revenir à la vie

J'ai pris une promenade céleste à travers notre silence
J'ai su que l'attente s'était amorcée
Et je me suis dressé face au soleil brillant
KEEP TALKING
CONTINUE DE PARLER
6.11
Musique: David Gilmour, Rick Wright
Paroles: David Gilmour, Polly Samson
David Gilmour: Voix principale, guitare électrique, Boîte pour les voix
Rick Wright: Synthétiseur, orgue Hammond
Nick Mason: Programmation des batteries, batterie acoustique
Guy Pratt: Guitare basse
Bob Ezrin: Clavier, percussions
Gary Wallis: Percussions acoustiques, programmation des percussions
Sam Brown, Durga McBroom, Carol Kenyon, Jackie Sheridan, Rebecca Leigh-White: Voix d'arrière champ
Stephen Hawking: Voix, parlées électroniquement

David Gilmour est impressionné par une publicité pour la British Telecom, qu'il dira être la plus marquante qu'il avait jamais vu. Dans celle-ci l'on y entendait une voix "off". Il contacte l'agence de création et demande à utiliser celle-ci, ce qu'il fait. La voix au synthétiseur a donc été adapté au morceau, qui existait déjà.

Cette voix, mais aussi ces mots, qui ont grandement impressionné David Gilmour, c'est celle de Stephen Hawking, célèbre physicien et cosmologiste.


"For millions of years
Mankind lived just like the animals
Then something happened
Which unleashed the power of our imagination
We learned to talk

There's a silence surrounding me
I can't seem to think straight
I can't seem to think straight
No one can bother me
I think I should speak now

(1) "Pendant des millions d'années
L'humanité vivait comme des animaux
Puis quelque choses s'est passé
Qui a libéré le pouvoir de notre imagination
Nous apprîmes à parler

Il y a le silence autour de moi
Je n'arrive pas à me concentrer
Je vais m'asseoir dans un coin
Personne ne peut me déranger
Je pense que je devrais parler maintenant

Choristes
Why won't you talk to me?
I can't seem to speak now

You never talk to me
My words won't come out right

What are you thinking?
I feel like I'm drowning

What are you feeling?
I'm feeling weak now

Why won't you talk to me?
But I can't show my weakness

You never talk to me
I sometimes wonder

What are you thinking?
Where do we go from here?

What are you feeling?

"It doesn't have to be like this
All we need to do is make sure we keep talking”

Why won't you talk to me?

I feel like I'm drowning
You never talk to me

You know I can't breathe now
What are you thinking?

We're going nowhere
What are you feeling

We're going nowhere
Why won't you talk to me?
You never talk to me?
What are you thinking?
Where do we go from here?

"It doesn't have to be like this
All we need to do is make sure we keep talking”

Pourquoi ne me parles tu pas?
Je n'arrive pas à parler maintenant

Tu ne me parles jamais
Mes mots ne me viennent pas

A quoi penses-tu?
J'ai l'impression de me noyer

Que ressens-tu?
Je me sens faible maintenant

Pourquoi ne me parles tu pas?
Mais je ne peux montrer ma faiblesse

Tu ne me parles jamais
Je me demande parfois

A quoi penses-tu?
Où irons-nous à partir d'ici?

Que ressens-tu?

Il n'a pas à être comme ça
Tout ce que nous devons faire c'est de s'assurer de continuer de parler"
Pourquoi ne me parles-tu pas?

J'ai l'impression de me noyer
Tu ne me parles jamais

Tu sais que je ne peux plus respirer maintenant
A quoi penses-tu?

Nous n'allons nulle part
Que ressens-tu?

Nous n'allons nulle part
Pourquoi ne me parles-tu pas?
Tu ne me parles jamais?
A quoi penses-tu?
Où irons-nous à partir d'ici?

(1) Il ne devrait pas en être ainsi
"Tout ce que nous devons faire c'est de s'assurer que nous continuons de parler"


LOST FOR WORDS
PERDU DANS DES MOTS
5.14
Musique: David Gilmour
Paroles: David Gilmour, Polly Samson
David Gilmour: Voix principale, guitare acoustique, guitare électrique
Rick Wright: Piano, synthétiseur, orgue Hammond
Nick Mason: Batterie acoustique, effets sonores
Guy Pratt: Guitare basse
Bob Ezrin: Clavier, percussions
Tim Renwick: Guitare additionnelle

La chanson est un dialogue entre deux amis, dont le second ne répond pas aux griefs du premier. Il s'agirait de David Gilmour et Roger Waters, dont Gilmour à la volonté d'enterrer la hache de guerre. Waters dira: "Le futur et le bien-être du monde ne dépendent pas d'une réconciliation entre David Gilmour et moi".

I was spending my time in the doldrums
I was caught in a cauldron of hate
I felt persecuted and paralysed
I thought that everything else would just wait

While you are wasting your time on your enemies
Engulfed in a fever of spite
Beyond your tunnel vision reality fades
Like shadows into the night

To martyr yourself to caution
Is not going to help at all
Because there'll be no safety in numbers
When the Right One walks out of the door

Can you see your days blighted by darkness?
Is it true you beat your fists on the floor?
Stuck in a world of isolation
While the ivy grows over the door

So I open my door to my enemies
And I ask could we wipe the slate clean

But they tell me to please go fuck myself
You know you just can't win

Je passais mon temps dans le marasme
J'étais prisonnier d'un chaudron de haine
Je me sentais persécuté et paralysé
Je pensais que tout le reste pouvait juste attendre

Quand tu perds ton temps sur tes ennemis
Englouti dans une fièvre de dépit
Derrière tes œillères la réalité s'efface
Comme des ombres dans la nuit

Te martyriser par précaution
Ne va pas t'aider du tout
Car tu ne sera pas nombreux et plus en danger
Quand les Parfait prendront la porte

Peux-tu voir tes jours gâchés par l'obscurité?
Est-il vrai que tu martèles le sol de tes poings?
Enfermé dans un monde d'isolement
Alors que le lierre pousse de l'autre côté de ta porte

Alors j'ouvre ma porte à mes ennemis
Et je leur demande si on pourrait effacer et repartir sur de bonnes bases
Mais ils me disent gentiment d'aller me faire foutre
Vous savez que vous ne pouvez gagner
HIGH HOPES
GRANDS ESPOIRS
8.31
Musique: David Gilmour
Paroles: David Gilmour, Polly Samson
David Gilmour: Voix principale double-tracked, piano, guitare acoustique, guitare basse, guitare lap steel
Rick Wright: Piano, synthétiseur, orgue Hammond
Nick Mason: programmation des batteries, essaie de batterie, batterie acoustique
Guy Pratt: Guitare basse
Bob Ezrin: Clavier, percussions
Tim Renwick: Guitare additionnelle
Michael Kamen: Arrangements orchestraux
Steve O'Rourke, Charlie Samson: Conversation téléphonique à la fin

C'est à partir d'une phrase de Polly Samson, before time wears you down (avant que le temps ne t'épuise) que la ligne directrice s'est développé tout naturellement, pour David Gilmour. La chanson est une évocation de sa jeunesse à Cambridge, l'expression d'une profonde nostalgie.

L'avant dernière phrase, The Endless River, deviendra 20 ans plus tard le titre du dernier album de Pink Floyd, un hommage à Rick Wright.

Beyond the horizon of the place we lived
When we were young
In a world of magnets and miracles
Our thoughts strayed constantly and without boundary
The ringing of the division bell had begun

Along the Long Road and on down the Causeway
Do they still meet there by the Cut?

There was a ragged band that followed in our footsteps
Running before time took our dreams away
Leaving the myriad small creatures trying to tie us to the ground
To a life consumed by slow decay

The grass was greener
The light was brighter
With friends surrounded
The nights of wonder

Looking beyond the embers of bridges glowing behind us

To a glimpse of how green it was on the other side
Steps taken forwards but sleepwalking back again
Dragged by the force of some inner tide

At a higher altitude with flag unfurled
We reached the dizzy heights of that dreamed of world

Encumbered forever by desire and ambition
There's a hunger still unsatisfied
Our weary eyes still stray to the horizon
Though down this road we've been so many times


The grass was greener
The light was brighter
The taste was sweeter
The nights of wonder
With friends surrounded
The dawn mist glowing
The water flowing
The endless river

Forever and ever

Au-delà de l'horizon de l'endroit où nous vivions
Quand nous étions jeunes
Dans un monde d'aimants et de miracles
Nos pensées à tout moment égarées et sans limite
L'heure du  verdict approchait à grands pas

Sur la Long Road, au pied de la Causeway
Se rencontrent-ils encore près de la Faille?

Il y avait une bande en haillon qui ont suivi nos traces
Se dérobant avant que le temps prenne nos rêves
Laissant une myriade de petites créatures qui tentaient de nous attacher au sol
Pour une vie consumée par une lente décomposition

L'herbe était plus verte
La lumière était plus brillante
Avec nos amis entouré
Les nuits d'émerveillements

Regardant au-delà des braises rougeoyantes des ponts derrière nous
Pour apercevoir comment vert était l'autre côté
Un pas pris en avant mais le somnambulisme de retour
Traînés par la force d'une marée intérieure

A une haute altitude avec un drapeau déployé
Nous avons atteint des hauteurs vertigineuses de ce monde rêvé
Grevés à jamais par le désir et l'ambition
Il y a une faim insatisfaite
Nos yeux fatigués toujours errant à l'horizon
Quoique descendant cette route que nous avons été tant de fois

L'herbe était plus verte
La lumière plus brillante
Le goût était plus doux
Les nuits d'émerveillements
Entourées d'amis
La brume matinale rougeoyante
L'eau s'écoulant
La rivière éternelle

Toujours et à jamais

En laissant poursuivre l'aiguille sur le vinyle, on peut entendre Steve O'Rourke, gérant de Pink Floyd, qui tenait à apparaître sur l'album, avoir une conversation téléphonique avec Charlie Gilmour, fils de David Gilmour.

Steve O'Rourke
"Hello?” "Allô?"
Charlie Gilmour
“Yeah” "Ouais?"
Steve O'Rourke
"Is that Charlie?” "C'est Charlie?"
Charlie Gilmour
"Yes” "Oui"
Steve O'Rourke
"Hello Charlie” "Bonjour Charlie"
Charlie Gilmour
"Great!” "Formidable!"

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